La Bibliotheque de la famille Kraus

Confortablement lové dans un fauteuil au coin du feu, Le seigneur Kraus passait en revue tout les comptes du chateau, il était difficile de le voir enterrer sous la paperasse de documents qui jonchaient en pile atteignant parfois le plafond de son impressionnante bibliotheque. Il écrivait d'une main, buvait une biere de l'autre tout en calculant les comptes de guerres, les dépenses et les besoins des fermiers. Un sourire satisfait apparait soudainement sur ses levres et il se laisse choir sur le dos avec un rale de satisfaction.

-raaaarrrrrhhhhh!! enfin!!! cet année je pourrai encore diminué l'impot d'un dixieme, doublé les achats d'armes et financer les ingenieurs!! Le Maitre Sergadus sera satisfait, la derniere offensive dans le sud a été florissante et j'ai maté les jeunots du nord! Encore un peu et il pourra faire de moi le général en chef du pays!

*S'accordant un instant de repis, il prend un livre posé sur ses genoux et continue le roman qu'il avait commencer quelques années plus tot.*
Le jeune homme était pris au piege, le loup garou en or se tenait droit devant lui, son haleine fétide emplissait la piece et ses yeux percants figaient sur place le jeune guerrier. Son honneur lui interdisait de faiblir, et d'abandonner le combats, saisissant sa fiole d'eau bénite...*

-Toc-Toc-Toc

-Herrrrr VOn Kraus! il y a un probleme... Heerrrr Von kraus!!! Herrr!

*le serviteur entra en trombe dans la piece renversant une pile de livre sur son passage il se plante au garde a vous, tout en sueur devant herr kraus.*

-Herr kraus! Krakendorf est tombée!! des mages l'ont attaquée par surprise durant la nuit dernieres...les éclaireurs ont rapporter qu'il n'y a eu aucun survivant... les femmes et les enfants ont été pourchassée sur des lieue seigneur...ont a retrouver des cadavres jusque dans les montagnes.

*Le baron pose la tete entre ses mains et referme son livre*
-chaque fois que je poursuit se roman les malheurs s'abbatent...- se dit-il

-He bien, jeune homme, vous etes ignare ou simplement stupide?

de un! si il y a des cadavres jusque dans les montagnes, sa veut dire qu'il y a certainement des survivants quelque part caché!

de deux! les mages ne pourront pas repasser la frontiere, nos troupes ont déja commencer a fermer hermetiquement l'entrée au pays.

de trois! TU VA ME LES TROUVER! et je veut que leur sang coule sur ses terres! que chaque goutte de sang versée sur notre territoire leur en coutera deux fois plus!!!

*Il reprend son livre et reccomence ses comptes du debuts, tentant de caché la colere dans son regard et de conserver le peu de sang froid qu'il lui restait. Une fois le serviteur disparut, Herr von kraus enfonce son visage dans ses mains, les larmes perlaient entre ses doigts*

-cette guerre n'aurait jamais dut commencé...ne peut-elle pas simplement se terminée...les redcrats ne peuvent-ils pas rester a redcratsevers?????

*perdus dans ses reflexions, le baron se sentait seul au monde...*

Sophia s’immisça dans la pièce quand le serviteur sortit. Pourquoi le seigneur avait t’il hausser le ton. Que venait t’il de se passer. Sophia une fois rentrer regarda le seigneur et mit un genoux à terre baissant un peu la tête pour garder respect envers le seigneur et parla d’une voix douce et réconfortante.

- Mon seigneur… pardonner moi de vous déranger. Mais je vous ai entendu crier… est ce que tout va bien.

Ses yeux restèrent à contemplé le sol elle savait qu’il pourrait très bien la punir parce qu’elle essayait de se mêler de quelque chose qui ne la regardait pas, mais elle était prête a prendre le risque. Il restait son seigneur et c’était de son devoir de lui être loyal et d’essayer de l’aider, dans tous les domaines.

*Herr Kraus se ressaisit rapidement, son visage exprime un masque vide d'émotion et en parfait controle, alors que son regard paternel regarde la jeune Lacroix s'agennouillé devant lui.*

-Pardonnerez-vous un jour a vos pere d'avoir été stupides?

*Il force un sourire et tend la main vers Sophia, avant de la tournée la paume vers le ciel autour de lui dans la bibliotheque*

-Je croit que depuis que je vous ai receuillis ici, toi et ton frere, depuis le malheureux incidents qui mits fin a votre pere, je ne vous avait jamais présenter cette bibliotheque.

*Un sourire franc, qui irradie la satisfaction personelle enflame son visage*

-cette salle, est une salle d'érudition. Tout mon savoir y est accumulé, de ma plus impure a ma plus valorisante pensée, j'y ai conserver mon savoir et celui de nos ancetres. Je sait que ton frere, s'est mis en tete de combattre pour notre patrie et de faire valoir notre sang par la force des armes... mais n'oublie jamais cette regle d'or:

-Si tu te connait toi et tu connais ton ennemis, tu peu vaincre ton ennemis;
-Si tu ne connait pas tes propres limites ou ne connait pas ton ennemis, tu est sur d'etre vaincu si ton ennemis te connait ou se connait
-Finalement, si tu te connait toi et tu connait l'univers entier, tu peu vaincre l'univers entier

-Si notre royaume venait a tomber un jour, il ne faudra jamais perdre nos ecrits... elle sont notre ame et notre savoir... Si tu désire consulter cette salle, tu peut le faire a ta guise, tant que tu ne respirera pas plus fort que je boit a cette chope!

*il rit de bon coeur et boit goulument une gorgée d'hydromel en claquant la langue de satisfaction*

-ho. oui....quand tu veut....

*son regard retourne ensuite sur toute la paperasse accumulée autour de lui et avec un soupir de resignation il dit gentiment*

-allon bon, j'ai du travail a finir, si on veut que Le seigneur Serdagus reigne en bon monarque!

Elle sembla devenir pensif quelque instant. Le pardon était une chose qu’elle ne comprenait pas… car elle ne comprenait pas comment le monde pouvait lui pardonner d’avoir causer la mort de sa mère… de son père… d’avoir été physiquement identique a sa mère. Lentement elle releva la tête et regarda le seigneur de ses yeux vert.

- Je n’ai rien a pardonner à mes paire, car ils ont fait ce qu’il croyait le mieux pour nôtres peuple. C’est ce que vous aussi vous faite. Vous nous avez offert un toit a moi et a mon frère, ce que bien des gens n’auraient pas fait. Alors je ne vois rien de stupide dans les actes des autres. Car … pour certains, nous avoir recueilli et une stupidité, mais pour d’autre c’est un bénéfice. La réaction face a des actions est toujours différente car nous somme tous différent. Mon frère ma toujours dit que dans une vie il faut ne suivre que deux règle. La première étant de protéger ceux à qui l’ont tient et la seconde étant de vivre selon nos valeur et idéaux, car une personne bonne et juste, vivra et fera vivre une vie bonne et juste, à ceux qu’il veut protéger.

Elle écouta ensuite le reste des paroles de son Seigneur en silence. Son regard resta sur celui-ci tout le long qu’il parlait puis quand il eut fini elle resta a genoux comme si elle n’aurait pas compris l’allusion et continua de le regarder un moment.

- Si vous le voulez mon seigneur … je puis peut-être vous aider. Car le plus grand ennemi du dirigeant, avant même les assassins, n’est ce pas la solitude.

Sa voix avait été douce et sur d’elle. Cela se voyait que ce n’était pas par devoir qu’elle proposer son aide, mais plus par désir d’aider.

*herr kraus pousse un souffle qui pourrait etre traduit comme de la sollicitude, mais s'était surtout, une propre image de lui-meme qu'il avait devant-lui, persuadé que les malheurs de chacun était terribles et qu'il y avait un sens a la vie...*

-Allon, allon, toute aide pourra toujour m'etre utile, jeune Lacroix, mais vous devriez prendre sur vous d'exister et de vivre tant que vous le pouvez, la vie se chargera du reste... dites vous que nous avons tous notre sanctuaire... qui est une sorte de bateau... et dehors, c'est la mer... il ne faut pas vivre dans son bateau, mais sur la mer! ... baah, pas tres fameux... je devrait y repenser... disont plutot : ton esprit doit rester dans ton sanctuaire alors que toi tu doit vivre dehors! a vie est dehors, le monde est dehors... si tu veut rester ici a m'aider, tu n'est pas dehors, ton frere bats surement la campagne a la recherche de nouveaux défis, tu doit suivre ta propre voie et jamais celle que l'on t'enseigne....ho non...jamais...

*Il désigne une pile entassée au coin de la piece*
-c'est celle que je déteste le plus, ce sont tout les gens tombé au combats... si tu veut, tu peut m'aider a transcrire chacun de leur nom dans le grand livre des morts. Si tu as le courage d'affronter chacun d'eux et de leur dire, en meme temp que tu depose leur nom dans l'au dela, que leur mort était couverte de gloire et qu'i seront honoré le jour de la bataille finale... j'aurait peut-etre une recompense pour toi... mais tu doit avant tout te convaincre du bien fondé de tes excuses... on ne peut pas mentir aux morts...

- Pourquoi mentirai-je? Car eux même savait les risques de se battre. Mais mon seigneur, si ils ont décidé de se battre pour vous c’est qu’il savait qu’il devait le faire et que la mort elle-même ne réussirait pas à leur faire peur. Alors la seul chose que nous devons faire ces d’honorer leur mémoire. Alors si après que leur nom soit écrit nous leur faisons un dernier hommage, leurs âmes seront en paix.

Elle se dirigea d’un pas lent et gracieux vers la table ou se trouver la paperasse et s’assit devant elle. Lentement elle ferma les yeux et dit d’une voix basse.

- Vous valeureux soldat qui se sont battu jusqu'à votre mort, je vous remercie, et le peuple en entier vous remercie. Car par votre courage et votre force, vous avez réussi a protéger les vôtre contre les envahisseur. Je vous remercie.

Elle dit ces mots en faisant un petit signe de prière tout le long, puis quand elle eût fini elle se retourna vers le Seigneur et inclina un peu la tête.

- Mon seigneur, je ne demande point de récompense, car ce que je fais n’importe lequel des notre pourrait le faire. De plus, je suis plus celle qui vous dois beaucoup de nous avoir accueillie en votre demeure. Finalement, je préfère rendre service avec une présence perceptible, que me promener seul hors de l’enceinte.

*Herr von kraus releve la tete quand la jeune sophia a terminée*

-Loin de ce que vous pensé jeune fille. Tout ces hommes ne me donne pas leur vie, ne meurent pas en sachant ce qui les attends! Tout ses hommes se remettent entre nos mains en esperant que le peu qu'il peuvent accomplir pourra vous offrir un monde meilleur! Mais, chez les redcrats, ce n'est pas la meme philosophie, on se bats pour gagner sa vie, pour etre respecter. Ce qui fait de nos guerriers de beaucoup moin bon, mais de beaucoup plus vaillant. Mais, tant que tu peut affronter le regard des morts, tu agis dans le meme sens que ton esprit et si tu a l'esprit d'un chef, tu ira dans la bonne direction!


*Il termine sa chope et la repose d'un coup sec sur la table avant de se lever de toute sa hauteur, le baron faisait plus de 6 pied, ce qui fesait de lui un géant de l'époque et l'on jurait qu'il pouvait fracasser une table en fer en n'utilisant que le plat de sa claymore. Cette force semblait hypnotiser ses adversaires en combats.*

-Si tu ne désire pas sortir seule, aux moin, fait le accompagnée de moi. Il est bien de prendre l'air et de voir de ses propres yeux la situation a l'exterieur. Regarde attentivement le regard des paysan, de leur enfants et celui des guerriers. Tant qu'ils sont identiques, tu pourra mener tes hommes avec honneur... si le regard de tes guerriers devient haineux ou celui de tes paysan... l'un des deux causera ta perte!

*Il tape sur la table 3 grand coups, et annonce aux serviteurs qu'il désire 2 cheveaux, une escorte de 4 hommes et de la nourriture en quantité pour faire une longue promenade, ce ne semblait pas vraiment un choix, ou une offre de courtoisie, mais surtout un ordre clair et indirect*

Sophia regarda son seigneur et l’écouta avec attention. Sa sagesse était bien plus grande que la sienne. Elle savait qu’elle avait beaucoup a apprendre de l’homme en face d’elle. Quand il parla des façons différentes qu’étaient traiter les guerriers entre les deux royaumes. Elle sembla devenir encore plus attentive. Puis quand il finit sa chope de bière elle prit la décision de parler.

- Mais de la façon que les redcrats se comporte, c’est une pure boucherie. Un soldat qui est considéré comme digne d’eux et un tueur sans vergogne. Ils ne se battent que par la lame et nous force à nous défendre. Si au moins nous réussirions à stabiliser le tout, à paralyser leur mouvement et à les mettre sur la défensive. Cela nous donnera un temps de répit pour mettre tout le monde à l’abris, pour renforcer nos défense, ne croyez vous pas ?

Puis encore une fois Sophia se tût pour écouter les conseille de son Seigneur. Avec un si bon professeur, elle pourrait sûrement apprendre à gérer les situations difficiles si elle en avait l’occasion. Elle comprit du premier coups qu’elle n’avait pas le choix de le suivre, mais cela ne la déranger nullement. Elle se releva lentement et défripa un peu sa robe avant de faire une grande inclinaison de la tête.

- Si vous me proposer une offre aussi aimable mon seigneur je ne puis refuser. De plus chaque moments honorer de par votre présence, j’apprends un peu plus et cela me rends un peu mieux et je vous en remercie.

*Herr Von kraus, satisfait de la jeune femme s'élance vers son antichambre, tout en parlant a voix haute*

-Je serait honnete, j'ai un plan, et vous en faite partie, je vous ai vut, toi et ton frere comme un cadeau du ciel, tu y joue un role bien plus important, mais ton frere vaudra beaucoup mieux que toi car il sera toujour comme tes jambes, celui qui te permettra d'avancer sans tomber.

Il ouvre les deux portes, et avant de s'enfoncer dans ses appartements dit d'une voix a traverser un mur de de pierre:

-prenez des vetements chauds, nous allon pour l'instant nous contenter de faire du tourisme, graver dans votre tete ce que nous verron jeune fille. Mais avant, il faudra en revenir vivante, aller vous couvrir la saison froide commence avec beaucoup de rigueur cette année.

Sophia suivit le seigneur tout le long silencieuse. Elle savait la chance qu’elle et son frère avaient eue en ayant été pris sous l’aile du Seigneur. Quand il parla du plan dont elle et son frère faisait partie, elle s’interrogea sur ce qu’il pouvait bien être. Elle tenter de marcher à la même vitesse que e seigneur malgré que sa robe ne lui faciliter pas la tache. Elle acquiesça plusieurs fois de la tête quand il lui dit ce qu’elle devait faire puis quand il lui dit d’aller se chercher des vêtement elle s’inclina sans s’arrêter.

- Bien mon Seigneur, je vais aller me changer de ce pas. Mais, je ne crains point de ne pas revenir vivante car la présence d’un grand guerrier comme vous mon seigneur, feras douter nos assaillant et me donnera le courage nécessaire pour défendre ma vie.

Elle fit ensuite une autre inclinaison avant de bifurquer brusquement en direction de sa chambre. Elle devait se dépêcher, se plan semblait d’être d’une importance capitale, elle n’avait donc pas de temps a perdre.