Elvyne ne remarqua même pas le comportement de Lisanne et monta à l’étage. Son pas était lent et gracieux. Elle savait très bien qu’en plus de sa voix son corps était un grand atout et elle l’utilisait au maximum de ces capacités. Rendu en haut des marche elle se dirige vers la quatrième porte et replaça ses vêtement du mieux qu’elle pût. Elle n’avait sûrement qu’une chance et elle devait la saisir, en mémoire de Félix. Elle signala sa présence à la porte, d’un cognement moyennement fort et rythmé. Elle resta ensuite devant la porte son doux sourire aux lèvres et totalement réveiller ce qui la montrait de bonne mine.

L'on ouvrit la porte : c'était le jeune homme aux cheveux en chamaille. Il sourit et ouvrit la porte, l'invitant à entrer.

- Bien le bonjour Féline. Quel bon vent emmène une si jolie jeune femme dans mes humbles appartements?

Il la regarda de bas en haut, observant attentivement toutes les courbes de son corps. Il se gratta la barbichette en même temps.

Elvyne entra dans les appartements les scrutant au grand complet. Elel se dirigea quand elle fut entrer en direction du lit et s’assit dessus sautillant un peu sur celui-ci pour que les plume se place bien et qu’elle sois plus confortable. Puis elle fit passer une sa jambe droite par-dessus la gauche et regarda l’homme. Son regard semblait chercher le sien, car elle savait très bien que le contact visuel était important dans toute communication. Puis elle sourit doucement et commença à parler de sa voix suave.

- Lisanne ma dit que si je veux chanter et me produire en spectacle je devrais vous demander de l’aide. Donc, j’ai décidé de passer au dessus de ma peur d’être désaprouver pour vous demander cette aide si précieuse pour moi.

Le jeune homme sourit.

- Bien bien..

Il se frotta les yeux, comme s'il venait tout juste de se réveiller. S'approchant de la table de nuit, il versa de l'eau dans le bol et trempa ses main. Il éclaboussa son visage. Lorsqu'il prit un linge pour s'essuyer, Elvyne put remarquer que ce jeune homme n'était pas mal du tout : grand, de musculature moyenne mais bien découpé, de bon bras et une jolie paire de fesses... Il ne portait pas de chemise.
Selem se dépêcha à coiffer ses longs cheveux vers l'arrière, éclaircissant son visage

- Alors.. commençons par le début. Je m'appelle Selem. Si Lisanne t'a envoyé me voir, c'est qu'elle sait que tu as du potentiel.. elle a l'oeil... Par où commencer.. Ah oui, quel est ton nom déjà?

Elle garda son regard posé sur lui pendant un long moment, le fixant attentivement et avec intêret. Lentement elle ferma les yeux et se mit à chanter doucement en attendant qu’ils finissent de se préparer. Sa voix était douce et mélodieuse. La chanson était assez mélancolique et lentement une larme coula de son œil quelque peu après elle arrêta et essuya son œil, le regarda et écouta ce qu’il avait à dire.

- Elvyne Durand

Sa voix était douce et suave comme a son habitude. Elle courba le dos vers l’arrière et appuya ses mains sur le lit et envoya sa tête vers l’arrière montrant son coup fin. Puis se laissa tomber sur le lit un peu après et se mit en boule sur le lit pour le regarder.

Selem écouta la voix de la jeune femme. C'était enchanteur, presque magique. Lisanne avait vraiment l'oreille fine pour le talent.
Il enfila rapidement une chemise colorée, négligeant de la lacer. Il s'assied devant Elvyne

- Très bien, Elvyne. Je suis supposée recevoir un visiteur cet après midi.. quelqu'un de très important. Je veux que tu sois avec moi lorsqu'il sera la. Ce soir, j'aimerais que tu chantes la première..

Il regarda surtout comment elle était vêtue

- Il te faudra un habit de soirée.. quelque chose bien, d'accroche l'oeil mais pas trop osé. Tu as une voix exceptionnelle et l'émotion qui en ressort est assez forte pour faire trembler une assemblée complète... Tu as un don Elvyne.

Il alla fouiller dans un sac accroché au mur et en sorti une petite bourse. Il en compta le contenu et rajouta quelques pièces.

- Laisse moi entendre ta pièce préférée. Nous avons encore le temps.

Elle baissa la tête tristement quelque instant puis la releva et regarda l’homme dans les yeux. Son regard semblait très triste , même sur le bord des larmes et elle ferma doucement les yeux laissant glisser la larme sur sa joue.

- Félix… ce soir elle sera pour toi…

Sa voix était plus celle d’une plainte d’un enfant. Puis elle prit quelque respiration et se mit a entonner un chant remplie de tristesse. Sa voix malgré sa peine était pure et sans accro, sa voix par sa pureté semblait emplir la chambre au grand complet. Elle chanta pendant quelque minute cette chanson sur un amour qui lui fut aracher, un amour secret et interdit. Puis lentement elle baissa la voix et essuya ses larme son sourire charmeur revenant a ses lèvres. Puis elle ouvrit ses yeux et les porta sur Salem. Sa voix et sa tristesse semblait s’être éteinte lentement comme un rêve qui se termine à l’aube et son sourire en était le soleil.

Selem l'écoutait, bien calé dans son fauteuil, les mains jointes accotées sur son menton. Il semblait plongé dans une mélancolie. Lorsqu'elle termina, il plongea son regard dans celui d'Elvyne.

- C'était magnifique.. L'émotion.. c'est ça qui est important dans le chant. Tu vas être merveilleuse ce soir. Ce que vous avez vécu semble lourd et pénible. Il vous faut faire sortir cette tristesse; c'est une force que tu te dois d'exploiter. Chanter est l'art du coeur..

L'on cogna à la porte.
Selem se retourna, semblant sortir de sa rêverie. Il les somma d'entrer.
Casimir entra d'abord, suivie de Madeline qui montait la garde. Cette dernière referma la porte et y resta adossée. Le jeune homme se leva et laissa sa place à son invitée, s'asseyant sur le lit à coté d'Elvyne. Il garda un air sévère.
Casimir sourit aux gens présents.

- Je vous souhaite le bonjour. Je désirais vous rencontrer.. concernant ceci.

Elle lui tendit un parchemin roulé mais pas scellé. Il le déroula d'un mouvement sec et commença à le lire

- Mouais je vois.. Alors, vous attendez ma réponse pour prendre une décision ..

Casimir sursauta, elle ne voulait pas paraitre trop pressée. Il était vrai qu'elle n'avait pas fixé de date ni de lieu pour une représentation future

- Oui c'est cela.

Selem continua de scruter le message attentivement.

Semble… SEMBLE. Elvyne ragea intérieurement. Cela ne semblait pas pénible pour elle c’était pénible et ce l’Ai toujours. Mais malgré sa colère suite au parole de l’homme son regard resta aussi charmant et son sourire présent. Quand cela cogna à la porte elle enleva son regard de Salem et regarda vers la porte. Elle regarda les nouveau arrivant et quand elle vit l’un deux se placer devant la porte elle s’assit sur le lit replaçant ses vêtement et se mettant sur ces gardes mentalement. Premièrement elle devrait s’occuper de celle à la porte. Elle se doutait que si il y avait un danger … la porte de sorti serais sa seul façons de se sauver. Quand elle vit que Salem lisait un parchemin elle appuya doucement sa tête sur son épaule et tenta de lire ce qui était écris.

- Bonne ou mauvaise nouvelle ?

Elle dit cela d’une voix douce et calme même si elle craignait toujours en la présence de la femme qui faisait la surveillance a la sortie.

Selem sourit sournoisement lorsque la Férian plaça sa tête sur son épaule. Il jeta un regard rapide sur elle puis continua à observer le parchemin.
La femme devant lui semblait devenir quelque peu nerveuse : elle mordilla sa lèvre inférieure et regarda elle aussi le parchemin.

- Quelle est votre réponse? Vous savez je..

Selem lui redonna le parchemin, gardant son air neutre

- Je vais y penser. Cela ne m'enchante pas vraiment de donner un spectacle sous les yeux de Drazik Redcratsever..

Casimir ferma les yeux, un peu gênée. Sa position ne lui permettait pas de "recaller" Drazik ni de le supporter.

- Il a ses mauvais jours vous savez, monsieur. Il peut être très compréhensif..

Selem coupa la parole à Casimir

- Je vais y penser. C'est moi qui vous enverrai une réponse. N'espérez pas avoir de nouvelles d'ici 3 jours. De plus, vous pavanez avec votre magesse ne m'impressionne pas; vous n'êtes pas encore la Reine du royaume. N'essayez pas de sortir les squelettes du placards.. le votre pourrait s'y retrouver..

Casimir se leva, une déception visible au visage.

- Je vous remercie pour votre temps Monsieur Léon. J'attendrai.

Elle quitta la pièce rapidement, suivie de sa garde du corps.
Selem reprit son fauteuil, humant le parfum encore présent dans l'air de la jeune femme. Il prit une grande respiration, lançant sa tête vers l'arrière. Il la releva doucement, lançant la petite bourse à Elvyne

- Avec cela tu vas pouvoir te trouver des vêtements à ton goût. Je te reverrai ce soir. Oh, et essaie de penser à un concept. Tu es une artiste après tout..

- Le… Leon … Leon … le magnifique… c’est … vous …

Elle baissa la tête comme si elle était vraiment géner mais c’était surtout pour cacher la rage qu’elle ressentait. Dans sa tête seul 4 mot se répéter. Je , Vais, La, Tuer. Puis elle se mit a penser… elle allait être celle qui ouvrirait son spectacle, elle serait celle qui prépara le public pour la vrai attraction … elle était entrain de se faire utiliser et elle détester cette idée elle détestait cette idée au plus haut point. Mais il fallait qu’elle le fasse… pour Félix… pour celle qu’elle eût aimé… et qu’elle aime toujours. Puis son esprit se mit à vaquer sur le concept sur lequel elle pourrait se produire. Des habits sombre à la couleur du deuil, un hommage aux innocents qui sont mort. Oui cela serait son concept, celui du deuil. Cela sera le plus belle façons de rendre hommage à Félix, sont premier spectacle et un grand hommage. Puis elle releva la tête sortant de ses pensée et regarda doucement Selem un petit sourire gêné aux lèvres.

- Puis-je vous demander … pourquoi vous ne voulez tant pas vous produire pour le princes … si ce n’est pas trop indiscret.

Il replongea sa tête vers l'arrière. Un long silence précéda sa réponse

- Les Redratsever.. sont des monstres. De père en fils, ils sèment la terreur et la mort autour d'eux. Ma famille.. tous sont morts dans une attaque il y a de cela plusieurs années. J'étais encore un enfant. Ils ont prit d'assaut un village, massacrant tous les habitants les uns après les autres sans la moindre raison: pendus aux arbres, décapités, vidés de leur sang.. Tout ça.. ordonné par Redcratsever. Ils ont même tué leur propres soldats qui s'opposaient à eux.. Des images terrifiantes.. Mon seul souvenir d'enfance..

Poing et dents serrés, il termina sa phrase. Il fit une pause avant de continuer

- C'est impardonnable. Tout ce que je puisse faire pour ces paysans, je le ferai. J'aiderai ceux qui en ont besoin, je voyagerai pour en apprendre davantage sur tout ce qui se fait dans ce monde pour améliorer notre vie de tous les jours... Mais surtout, inculquer aux hommes la véritable signification de la "paix"..

Il dit un phrase dans un langage qu'Elvyne ne comprit pas. Sa colère semblait tomber un peu. Il fouilla dans ses affaires : il en sortit un très grand chapeau et une cape abimée couverte d'écrits et de symboles.

- Léon le Magnifique est un nom de scène. Une facon de me libérer de moi même. Et par lui, je passe aux hommes ce message. Qu'ils écoutent ou non, l'argent qu'ils paient pour m'entendre va directement à ceux qui en ont besoin.

Elle écouta ses paroles et souris doucement, un sourire sincère. Il n’était pas si idiot qu’il le paraissait. Il n’utilisait pas son titre pour s’enrichir mais pour aider. Il était un peu comme Félix… il vouait sa vie a aider ceux qui avait tout perdu. Non … pas comme Félix … cela était impossible… personne ne pourrait être comme Félix… Personne. Puis Lentement elle se leva et se dirigea gracieusement vers lui pour ensuite allez s’asssire sur ses jambe avec douceur. Puis elle glissa sa main sous son menton à lui et le saisi doucement pour ensuite lui faire tourner lentement la tête vers son chapeau, puis sa cape. Et ensuite vers elle pour qu’il la regarde dans les yeux..

- Ce ne sont que des pièces de costume… ce qui fait que Léon le magnifique est magnifique … ce n’Est pas le costume … ni son nom. Mais ses sentiment … ses valeurs et sa … ce n’Est pas Léon qui transmet sa au gens, mais Selem. Les histoires que Léon le magnifique conte. Est ce que ce sont les contes de Léon ou de Selem. Léon et toi ne font qu’un … et Léon ne devrait pas être une façons de te libéré de toi … mais plutôt une façons d’amplifier tes valeurs. Parce que sans Selem… Léon n’aurait qu’a changer de surnom pour Léon le pathétique… non ?

Elle lui fit un doux sourire charmeur tout en gardant ses yeux dans les siens. Elle ne savait pas si elle n’avait pas dit des choses trop idiotes mais elle espérait que non. Mais surtout elle espérait raviver encore plus fort la flamme de Léon pour qu’il apprenne à pardonner.

Il sourit à Elvyne en réponse des siens. Certes elle disait vrai.

- Ah Elvyne, tu es aussi belle qu'attentionnée et charmante. Tu es un baume sur les plaies de mon coeur qui éteint la douleur enflammée des ions de la guerre. Lorsque le ciel t'a accordée la vie, il t'a donné toutes les qualités d'une femme parfaite. Puisses tu a jamais rester pure et bonne comme tu l'es aujourd'hui.

Il la regarda longuement, inspiré par la beauté de la jeune Férian. Il ferma les yeux par la suite, respirant lentement.

- Lorsque j'étais de passage à Rahma, petit village du sud du continent, une vieille femme m'a prise pour son fils disparu. Il s'était enrolé dans la milice de la cité, espérant y trouver fortune et gloire. Elle ne l'a pas revu. La dame était aveugle, mais pas sourde une miette. Son fils s'appellait Léon. Elle cru que j'était lui, ma voix le lui rappellait. Alors pour ne pas la décevoir, je lui ai dit que oui, j'étais revenu. Elle était d'une joie sans bornes mais le lendemain, elle mourrut.. le sourire aux lèvres...

Il regarda la Férian dans les yeux

- Beaucoup d'histoires flottent dans ma tête. Certaines ont une signification pour moi. J'ai pris le nom de "Léon" pour mes spectacles en hommage à ce jeune homme. Je venais tout juste de commencer mes voyages.. et j'en suis resté marqué. Les hommes n'ont pas besoin de grand choses pour être heureux. Un sourire, une larme de bonheur.. cela me suffit. Je ne pourrais jamais changer le monde, ma part sera faite au moins.

Il prit un moment pour faire le point, les mains liées. Il releva la tête soudainement

- N'avais-tu pas du magasinage à faire? Les marchands vont fermer boutique bientot.. Vite vite! Et revient s'il te manque de l'argent, il m'en reste un peu

Elvyne fit un grand sourire quand il la dit femme parfaite. Tout le long de l’histoire qu’il lui conta elle le regarda dans les yeux. Félix lui avait appris que la porte vers l’âme d’un être était ses yeux. Elle avait tant fuit les yeux de Félix dans le passé de peur qu’il découvre ses sentiment et la rejette. Une seule chose lui tira une larme à l’œil et ce fût quand il parla d’un fils disparu. Au fond d’elle elle savait très bien que Félix n’était pas son père et il lui avait même dit. Mais ces parents … elle ne les avait jamais connu. Pourquoi aussi c’était elle retrouver perdu dans le bois ou Félix la retrouver… est ce que ses parents l’Avaient abandonner. Elle devint un peu triste dans son âme mais tenta de le cacher le mieux possible. Puis quand il eut terminer elle lui sourit et se releva lentement et approcha la bouche de son oreille pour lui murmurer dans celle-ci.

- Je n’ai jamais vu un grand voyageur se tromper aussi souvent sur ce qu’il croit connaître. Un sourire, une larme de bonheur, il faut simplement sa pour ouvrir le cœur des gens. Le cœur ouvert l’âme est libre d’apporter la paix. Peut-être ne la voix tue pas mais oui tu changes le monde… Au minimum le monde dans la perception des gens qui t’écoutent. Avec un seul sourire que tu leur apporte tu leur égaye leur journée… et donc le monde comme il le perçoivent. Sans t’en rendre compte, tu fais ce que tu crois ne pas être capable de faire.

Elle éloigna la bouche de son oreille puis déposa la mains sur l’épaule de Selem avant de se mettre a marcher lentement faisant glisser lentement celle-ci de son épaule se dirigeant vers la porte.

Selem garda les yeux fermés lorsqu'elle lui chuchotta à l'oreille. Le simple toucher de la jeune Férian lui donnait des frissons. Il avait cotoyé des centaines de femmes, toutes désirant de lui quelque chose de plus. Mais pas celle-ci.. Il l'appréciait car elle ne s'était pas dévêtie lorsqu'ils étaient seuls, elle n'avait pas évoqué d'acte à caractère pervers. Il en était soulagé.
Lorsqu'elle vint pour sortir, il lui dit

- Tu seras parfaite...

Un doux cognement puis se faire entendre à la porte de Selem. Elvyne en était la cause. De l’autre coté de la porte, elle attendait vêtue de la nouvelle robe payait de la poche de Selem. Elle resta droite devant la porte se mettant a songer ce que pourrait bien dire Selem en la voyant. Peut-être lui ferait t’il un doux commentaire, ou ventera t’il sa perfection ou même restera t’il bouche bée. Elle resta souriante a cette idée. Puis continuant d’y penser elle repensa a Félix et secoua la tête pour chasser l’idée de la gentillesse de Selem de sa tête.

Selem ouvrit la porte, la laissant entrer. Il l'observa de la tête aux pieds

- Vous êtes sublime, Elvyne...

Il ne s'était pas encore préparé pour la représentation. Tous ses vêtements étaient étalés sur le lit, attendant qu'il les enfile. Un luth fraichement huilé reposait sur une table. Il n'était pas tout à fait l'heure du spectacle encore.

- Asseyez vous un peu, prenez le temps de vous reposer un peu.

Il continua à s'affairer.

Elvyne pencha la tête sur le coté et fit un doux sourire a Selem quand il lui fit le compliment. Il avait beau avoir un nom qui le fait penser comme imbu de lui-même, Selem trouver toujours des petit compliments pour elle. Étant rentrer elle se mit lentement a marcher vers le fauteuil puis s’arrêta en le regardant.

- Je peux savoir ... pourquoi tout à coup tu me vouvoie ?

Elle fixa le fauteuil un petit moment, avec un sourire aux lèvres, puis partit vers le lit et se roula en boule dans les couvertes, enroulant en même temps la couverture autour d’elle. Elle ne laissa sorti que son visage, et de ces yeux elle le regarda continuer a se préparer. Puis après un moment elle brisa le silence avec une question loufoque.

- Sa te dérange si juste derrière l’endroit où je vais chanter j’accroche l’arc de Félix… Car je voudrais qu’il soit présent lors de mon premier spectacle. Sa me donnera du courage.

Sa voix a chaque seconde était devenu de plus en plus triste puis quand elle eut fini, elle enfouit sa tête dans les couvertes et se mit à pleurer silencieusement essuyant chaque larme dès qu’elle sortait. Pourquoi était il mort, pourquoi cette maladie l’avait emporter. Elle était seul maintenant, et le jours ou enfin elle allais réaliser un de ces rêves, il ne serais pas la. Il ne serait jamais plus la. Elle fit sortir lentement ses griffes et les fit traverser un peu la couverte pour éviter que Selem l’enlève et la vois en larme. Elle ne devait pas pleurer mais c’était plus fort qu’elle

Selem avait remarqué la douleur d'Elvyne. Les paroles de sa chanson, l'émotion dans sa voix.. Ce Félix était la source de sa tristesse. Un amour perdu..

- Sans problème. Si tu le désires, tu pourrais le porter en bandouillère.. un symbole de sa présence. Comme s'il enlaçait ses bras autour de toi. Il te regarde de là où il est présentement. Tous ceux qui nous ont quitté sont toujours présents avec nous aujourd'hui.

Il revêtit sa cape et son chapeau. Il essuya l'excédant d'huile sur le luth avant de l'accorder. Après quelques minutes, il était fin prêt.

- Allons y...

Il fit signe à Elvyne de passer la première.

Elvyne essuya ces yeux et sortit doucement des couvertes. Lentement elle se releva et replaça ses nouveaux vêtements. Puis elle marcha vers lui et s’arrêta devant lui et le fixa un moment avant d’ouvrir la bouche.

- Non … je ne le porterai pas en bandouillère … car… ton spectacle prône la paix …e t un arc signifie la guerre. Non je le placerai derrière moi et chanterait un moment donné à lui … cela sera en même temps un moment ou je chanterait à Félix lui-même, mais aussi a tout les soldats mort pour les leurs… a tout les innocent tuer par les armes. Un hommage a la douleur que cause la guerre pour montrer que celle-ci et la cause de toute nos peine.

Elvyne le regarda durant un moment puis passa a coter de lui et parti vers sa chambre pour aller chercher son arc.